Loché et Vinzelles, comme l’ensemble du Mâconnais, font aujourd’hui l’objet de réévaluations permanentes à la lumière du changement climatique et des choix agronomiques. De nouveaux cépages y sont parfois testés, mais le chardonnay reste roi, structurant la lecture du terroir.
L’une des questions centrales demeure : comment conserver l’équilibre hydrique sur des rendzines parfois très poreuses ? Des essais de paillage et de plantation d’espèces compagnes sont en cours, dans une approche de viticulture régénérative.
La cartographie interactive (SIG) et la modélisation 3D des profils de sol, déployées par des chercheurs comme B. Van Leeuwen (INRAE Bordeaux), permettent désormais de mieux prédire l’impact à l’échelle intra-parcellaire, ouvrant la voie à une viticulture d’une précision nouvelle.
Sous la vigne, Loché et Vinzelles abritent ainsi une collection de mondes cachés, preuves silencieuses que la qualité d’un vin se construit d’abord dans l’alchimie complexe de la géologie et du sol. Décoder ces couches revient à donner corps à l’expression du terroir, là où la science rejoint la poésie des crus.
Sources : BRGM, INRAE, IFV, Sols de Bourgogne (Univ. Bourgogne), Atlas des terroirs du Mâconnais (Vigne & Vin Publications)